
« Un oiseau de passage malté, fragile et plein de vie ».
Visuellement, l’ambre épouse la ligne franche d’une frontière de mousse qui coupe les territoires d’un goût très prometteur.
Au nez, on rencontre des notes caramélisées, légèrement toastées et épicées qui amènent à penser que la baie de genévrier fomente un joli coup gustatif !
L’arrivée en bouche s’entame par une attaque fine, presque poudreuse et maltée qui enrobe les papilles d’un siphon sucré qui orne rapidement les parois du palais. En retronasal, des notes orangées, de confiture tapissent la toile de la bouche en y demeurant plus longuement.
Petit à petit, chemine une amertume qui prend le temps de s’emparer des lieux. Ainsi, l’image maltée de l’ensemble acquiert peu à peu une identité végétale, plus herbacée, offrant aux flaveurs sucrées plus de complexité.
L’amertume poursuit sa course, comme une marée sèche qui vient conquérir la plage de nos papilles. A mesure qu’elles submergent, subtilement, la digue des souvenirs olfactifs, les réminiscences de lointaines flaveurs torréfiées nous donnent à voir un beau mariage des malts, entre notes toastées et sécheresse fugace.
En fin de bouche, il nous reste les traces d’une pluie sucrée, teintée d’une doucereuse amertume qui sèche la langue, aidée par le rappel rétronasal d’une légère et lointaine torréfaction passagère.
Un oiseau de passage malté, fragile et plein de vie.
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Cheers !


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